CDG, dimanche 2 avril, rendez-vous avec Loulia Valérie et Cécile pour embarquement pour la Nouvelle-Grenade. Quel est ce pays me direz-vous ? Laissez-moi cultiver le suspens … Au revoir l’Europe …destination l’autre bout de la terre. 11 heures de vol plus tard après avoir navigué au-dessus du grand bleu et fait escale à Panama, notre vaisseau des airs nous dépose sur cette nouvelle terre …. Aéroport de José Maria Cordoba à 1 h de Medellín. …. en Nouvelle-Grenade…. c’est ainsi que les conquistadors baptisèrent ce bout de terre des Indes, croyaient-ils … Un morceau d’Andalousie de l’autre côté de l’océan qui deviendra en 1886 la Colombie. Que le voyage commence…
Photo : Lydie D.
Bienvenida au Pays du café, des oiseaux et des fruits….
La nuit est tombée ; nous regagnons notre hôtel pour un repos bien mérité.La découverte commence demain.
Ce matin, après notre premier petit déjeuner colombien, nous avons rendez-vous avec Alexandra, notre guide et Andrès qui sera notre chauffeur pendant tout notre séjour.
Nous quittons notre petit hôtel du quartier El Poblado, havre de paix dans cette grande ville qui va s’avérer très étendue débordant de son lit, le long du fleuve, pour monter à l’assaut des collines qui l’encerclent et la contiennent.
Medellín nous voici !
Notre minibus se fraie un chemin dans la circulation dense et multicolore pour nous déposer enfin en centre-ville.
Alexandra nous fait découvrir tour à tour les sites et monuments incontournables de sa ville : la Raza, surprenante sculpture d’Arenas Betancour tout près de l’ancienne gare de Medellin dont l’activité cessa en 1980, quand le commerce du café subsista quant à lui jusqu’en 2005, la place des lumières, puis les bâtiments Carré et Vasquez du 19ème siècle, l’église des étrangers, blanche et épurée, vestige colonial de 1680, la place Botero et ses sculptures lisses et généreuses….
Photo : Lydie D.
Nous empruntons les rues arborées du centre-ville où magasins et marchands des rues se partagent l’espace et offrent toutes sortes de marchandises très populaires. Personnes âgées, enfants proposent ici des tranches de fruits, là des confiseries. Même l’ancien Palais de Justice, tout en gardant son cachet d’antan et sa superbe, s’est reconverti en centre commercial dont le dôme domine ce quartier vibrant et bruyant.
Amusées, nous découvrons une espèce endémique spécifique de Medellín. … les baskets ! Toutes aussi nombreuses, et colorées que les oiseaux de ce pays, elles envahissent les étals, les rues, les passages et centres commerciaux. … ; les sportifs trouveront leur bonheur et se sentiront pousser des ailes !!!
Nos pas nous mènent à la station Parque Berio du métro aérien. Pause rafraîchissante avec ces jus de fruit dont nous nous régalerons tout au cours de notre séjour. Le métro parcoure la ville du Nord au Sud, le long du fleuve.
Medellín, une ville transformée
Nous l’empruntons pour rejoindre un autre quartier de Medellin, exemple de sa métamorphose au cours des 20 dernières années. Nous voici au pied du téléphérique qui progresse au-dessus d’une des nombreuses « comunas » de la ville, autrement dit ces favellas qui ont colonisé les collines.
Photos : Lydie D.
Vie de quartier comme n’importe où ailleurs : écoliers en uniformes, artisans, petits bouts de choux en balade avec leur maîtresse, livreurs en camion ou chevaux ….
Grâce au téléphérique, ces quartiers sont sortis de leur isolement ; leurs habitants peuvent descendre vers le métro pour regagner le cœur de la ville.
Photos : Lydie D.
Avant de repartir, nous écoutons un adolescent qui, en échange de quelques pesos, nous raconte avec beaucoup de sérieux et d’engagement son quartier.
Premier déjeuner au jardin botanique de Medellin ; les assiettes sont copieusement et délicieusement garnies !
Photo : Lydie D.
Nous partons ensuite à la découverte du jardin où se mêlent toutes les essences d’arbres et de palmiers.
Quelques rencontres inattendues : un iguane, des tortues en totale liberté …. Une bulle d’oxygène dans cette grande ville.
Départ pour la zone du café
Le lendemain, réveil très matinal … nous prenons la route pour rejoindre la zone café, dans le centre du pays.
9 heures de trajet sur la route névralgique de Medellín vers Calarca, unique voie de communication sur laquelle circule un véritable train de camions aux couleurs vives et rutilantes …. On se croirait aux US si ce n’est que ce long ruban serpente au milieu de montagnes aux ondulations harmonieuses et douces. Le relief nous offre, comme au cinéma, un premier, un deuxième voire un troisième plan sur lesquels s’étale une végétation généreuse aux essences variées.
Sur les bords de la route, c’est toute la vie colombienne qui défile : maisons faites de briques, échoppes aux couleurs avenantes, restaurants, marchands ambulants profitant des ralentissements dus aux nombreux travaux pour vendre fruits, glaces, et autres gourmandises, sans oublier ces cyclistes de tout âge qui n’ont rien à envier au peloton du Tour de France !
Photo : Lydie D.
Nous traversons les villes aux constructions anarchiques, modestes et tristes avec la seule envie d’en sortir pour retrouver très vite la beauté de la nature.
Photo : Lydie D.
Au soleil déclinant nous faisons une ultime pause avant de parcourir les derniers kilomètres pour rejoindre une finca, autrement dit une exploitation de café, bien cachée au milieu d’une immense plantation de bananiers où nous passeront la nuit …. Mais ceci est autre histoire. Nous vous invitons à nous retrouver pour la suite de notre aventure …
Hasta luego sur le site d’Espaces Andins où vous attentent les tous nouveaux circuits découvertes de la Colombie.
Lydie
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